DERACINER LA CULPABILITE
C’EST ETONNANT CETTE PROPENSION A NOUS SENTIR COUPABLE, à nous laisser culpabiliser et à nous culpabiliser nous-mêmes, à être submergé-e par ce qu’on n’a pas fait, qu’on aurait du faire, ou qu’on a mal fait ou trop fait.
La culpabilité nous assaillent souvent et longtemps après nos actes comme une pensée réminiscente et obsédante.
Elle tourne autour de nous parfois des années plus tard, nous laboure - nous agite, nous torture.
Les faits sont parfois si anodins que nous avons de la difficulté à comprendre la gêne qui nous envahi, et parfois au contraire, ils sont si graves que nous pourrions les ensevelir un peu plus creux dans les oubliettes du déni.
La culpabilité, c’est ce genre de sentiment qui oscille entre l’embarras et la honte, qui ravine l’âme, rampe dans les méandres de l’esprit, une ombre qui se détache peu à peu pour parvenir à la lumière de notre attention, de notre compréhension - de notre connaissance.
"Elle survient lorsqu’une personne considère que ses actions ont transgressé une norme morale personnelle et ont causé du tort à une autre personne."
Elle nous renvoie à notre miséricorde, notre responsabilité. C’est la prise de conscience de notre faute et l’assomption de ses conséquences - une souffrance qui va nous permettre de nous approcher de la vérité que nous nous devons à nous-même et à notre condition humaine.
Un humain face à un autre humain - un petit mensonge, un refus mal assumé, une parole inappropriée... un acte innommable, des sévices répétés... des coups, des négligences et/ou des blessures reconduites de génération en génération... des faits graves.
Il y a les faits dont la Justice s’est saisie - dénoncés devant la loi et punis comme des délits ou comme des crimes, et, il y a tout ceux qui hantent notre conscience avec lesquels nous avons besoin de cheminer, choisir et rechoisir pour s’en libérer.
Certains préfèrent faire comme s’il ne s’est rien passé - pour ne pas s’abîmer... en se disant "passé, fini, terminé"... mais l’histoire ressurgit inéluctablement de l’obscurité comme un tremblement de terre, une épilepsie dans la chaire, une lame de fond en colère.
Objectif : REPARER ET SE REPARER !!!
D’autres vont devoir clarifier leur histoire, raconter et re-raconter - l’écrire et la relire, la dire et la redire - 10 fois, 100 fois, 1 000 fois, pour se repentir, entâmé-es par leurs prises de conscience - une émotion quasi insupportable orientée vers l’action parce qu’il s’agit de RESSENTIR POUR AGIR.
Et puis il y a la culpabilité des victimes qui s’apercevront qu’elles portent en elle "la culpabilité des victimes" liées aux injonctions de leur-s agresseur-s... "c’est de ta faute", "tu l’as mérité", "tu l’as provoqué"... La confusion est telle qu’elles croient fermement à cette prescription.
C’est la double peine !!! Il faut parfois des années pour s’exonérer et se libérer.
Une démarche intérieure guidée par la compassion et l’auto-compassion - les mains ouvertes, les bras ouverts, le coeur ouvert, l’esprit ouvert, la conscience ouverte pour revenir à l’Amour de Soi.
JE VOUS SOUHAITE DE DERACINER VOS CULPABILITES.