Véronique Lauvergeat — Hypnose à Orléans

L’AIL - LE SUPER LEGUME

03/09/18

Article extrait de la Lettre Directe Santé, animé par Daniel Combris.

Un groupe de chercheurs vietnamiens a ainsi publié en mars 2020 dans la revue ACS Omega un article sur le potentiel de l’huile essentielle d’ail, Allium sativum, qui pourrait inhiber les mécanismes d’infection par le coronavirus.

Eh oui, l’ail, encore lui !!!

Avec 150 vertus thérapeutiques au compteur, déjà validées par plus de 3 000 études scientifiques, c’est le "Super Légume", la "Grâce du Potager " !

Et pour comprendre comment il pourrait agir contre le coronavirus, il faut revenir un instant sur la manière dont le virus fonctionne :

Pour infecter le corps, le SARS-CoV2 a besoin d’entrer dans nos cellules, qui vous vous en doutez, ne l’ont pas invité !

Nos cellules ont plusieurs portes d’entrée possibles, avec des « serrures » différentes.

On sait que le SARS-CoV2 entre en partie dans nos cellules par le biais de l’ACE2, une enzyme présente dans les poumons, les reins, le système ORL entre autres.

Si on trouve un moyen de lui bloquer cette porte, on pourrait donc inhiber la prolifération du virus.

Et c’est là que l’ail entre en jeu.
L’ail possède des composés organo-sulfurés (ceux qui lui donnent son odeur piquante…) qui agissent comme de véritables « cadenas » qui inhibent l’ACE2.

De plus, ils inhibent aussi le PDB 6LU7, une des protéases (enzyme capable de couper d’autres protéines) du coronavirus, nécessaire à son activité.

Ce sont les composés sulfurés allyl-disulfide et allyl-trisulfide, qui représentent 51,3% de l’huile essentielle d’ail, qui ont montré le plus gros potentiel contre le coronavirus.

Mais ce qu’il est intéressant de constater, c’est que les 15 autres composés sulfurés présents dans l’ail sont tout aussi utiles dans ce combat.

Pourquoi intéressant ?

Parce que comme c’est souvent le cas avec les plantes, les 17 composés sulfurés entrent en synergie les uns avec les autres pour catalyser cette réaction.

Dans les mathématiques de la Nature, le tout vaut plus que la somme de chacun…

Les spécialistes suggèrent ainsi que l’huile essentielle d’ail est une source antivirale naturelle à considérer de très près contre le coronavirus, pour prévenir son invasion dans le corps humain. N’attendez pas l’accord des « experts scientifiques » pour en profiter !

Il y a simplement une précaution à prendre.

L’huile essentielle d’ail en elle-même peut être irritante et dermocaustique.
Mieux vaut donc la diluer dans de l’huile d’olive ou de colza à raison d’1 à 2ml pour 100ml d’huile végétale.

Et si vous n’avez pas d’huile essentielle sous la main, remettez-vous à la traditionnelle gousse d’ail !

Le grand herboriste Maurice Mésségué avait en son temps parfaitement résumé toute la grandeur de la petite gousse de cette phrase limpide :

« Partout où j’ai trouvé l’ail, j’ai trouvé la santé, partout où j’ai trouvé la santé, j’ai trouvé l’ail ».

Intuition qui a depuis été largement confirmée par la science : l’ail est riche en allicine, un composé naturel hautement actif. Il contient aussi des glycosides, des lectines, des prostaglandines, des vitamines A, B, C et E (tocophérols), des anthocyanines et des flavonoïdes qui peuvent également présenter de nombreux effets bénéfiques pour la santé [3] :

Outre son action sur les infections et les bactéries (4 à 5 gousses d’ail par jour protège contre l’helicobacter pylori dans l’estomac).
L’ail a aussi des effets sur les problèmes cardiovasculaires et l’hypertension (une méta-analyse de 2016 regroupant plus de 900 patients a montré une diminution significative de la pression mesurée lors des phases de contraction et de relâchement du cœur chez les patients présentant une hypertension et ayant suivi un traitement à base d’ail).
Les études montrent que 2 à 5 g d’ail cru permettraient de faire baisser le taux de cholestérol dans le sang jusqu’à 12%.
L’ail permettrait aussi d’élargir la taille des vaisseaux sanguins, de fluidifier le passage du sang vers le cœur. D’où son effet sur le risque de crise cardiaque.
L’ail diminue également le risque de cancer car il augmente l’activité des enzymes nécessaires à la détoxication du corps.

Alors si vous le tolérez, cuisinez avec de l’ail sans modération !

Cela dit, gardez en tête qu’il est 10 fois plus puissant lorsqu’il est consommé frais… (15 à 20 gr par jour, l’équivalent de 3 à 4 gousses écrasées).

Sinon, on peut consommer 4 gr 3 fois par jour d’ail séché en gélule, mais dans ce cas, il faut savoir que la teneur en principes actifs est moindre.

Sous forme de macérât huileux, l’action est optimale : 1 à 2 gr par jour, pendant 2 semaines maximum.

Intéressant aussi, pour ceux qui n’aiment vraiment pas l’odeur ou le goût de l’ail - ou ne le tolèrent pas - vous pouvez l’utiliser en bains de pieds et de mains contre les allergies, l’asthme ou encore certains problèmes de peau comme l’acné : comptez trois têtes d’ail par litre d’eau.

A VOTRE SANTE !